Décodage biologique – La sexualité

SEXUALITÉ

Voici quelques réflexions de M. Francesco Basile.

Et, pour aller plus loin, vous pouvez également vous procurer le livre de Philippe Lévy aux éditions Le Souffle d’Or : Décodez votre sexualité. Dans le monde animal, la relation sexuelle est une forme de sélection naturelle : seul le dominant (celui qui est le plus fort, garant d’un ADN de qualité, c’est-à-dire paré à toute épreuve de survie) a droit à la sexualité. C’est ainsi qu’une femme désire sexuellement l’homme si, dans sa représentation, il est dominant (dans son rôle social ; exemple : chef d’entreprise, acteur de cinéma, champion de sport…).

Si, dans sa représentation, l’homme descend du piédestal et la déçoit, elle peut ne plus ressentir de désir sexuel, mais seulement une tendresse à caractère amical. On trouve de nombreux exemples de femmes qui n’ont plus de désir pour leur partenaire, mais, dès que ce partenaire s’intéresse à une « autre femelle » (ce qui pour le cerveau est décodé comme comportement dominant), son désir revient de plus belle.

Si une femelle devient dominante, elle aura le comportement d’un mâle séducteur et se dirigera avec initiative vers les mâles dominés, mais sa progéniture peut alors être en danger car dans la nature le dominant peut éliminer les petits.

Anorgasmie

« j’ai peur de perdre le contrôle. » « Si je m’abandonne aux sensations de plaisir, je suis en danger. » « J’ai du plaisir, mais je n’arrive pas à avoir d’orgasme », se plaignent certaines femmes.

L’orgasme est comme le sommeil : plus on le cherche moins on le trouve, moins on le laisse venir. L’orgasme implique la détente complète. Ici, cette détente est impossible : il existe dans le corps un conflit :

– la détente est dangereuse,

– la perte de contrôle est dangereuse,

– le plaisir est coupable.

En cas de souffrance atroce durant l’enfance, le corps se met en sommeil, car : « Plus je suis près de la vie, plus je suis près de la mort ». Dans les cas plus légers d’anorgasmie ou encore de besoin d’alcool pour accéder à l’orgasme on trouve parfois un conflit de honte (en relation avec l’autre).

Impuissance, panne sexuelle

C’est typiquement le syndrome du dominé. La peur ouvre les vaisseaux sanguins, l’érection est un afflux de sang dans un corps caverneux. Mais à un moment, il faut que les vaisseaux de sortie du sang se contractent pour empêcher le reflux et permettre l’érection. Dans cette situation, l’homme a peur de sa femme, il est soumis. Peur de la blesser, de se montrer violent, de lui faire de la peine, … S’y ajoute une dévalorisation sexuelle : « Je ne suis plus capable de la satisfaire…»

L’homme qui est trop mental, qui est dans sa tête plutôt que dans son corps a moins de sensations au niveau du pénis et l’érection ne tient pas. L’homme, normalement, contrôle son éjaculation par un passage de l’excitation à la détente.

Perte de territoire sexuel et conflit de séparation.

Le muscle sexuel devient puissant par arrivée du sang. La sympathicotonie, le stress inhibe la dilatation artérielle. L’acte sexuel a provoqué des problèmes de territoire. L’homme se sent rejeté, mis en échec par sa femme. « J’ai peur des femmes. » Homme dans la gomme, l’effacement de soi ; il se sent agressé par le féminin. Cela peut provoquer une anesthésie du pénis, avec perte de la sensibilité de son pénis.

Conflit d’impuissance sexuelle par rapport au père trop puissant.

« Mon père me bloque. »

Éjaculation précoce

« Je suis séparé de la femme (le féminin, ma mère, …) et agressé par l’homme (le masculin, le père). » C’est le « vite – vite », l’urgence avant qu’arrive le dominant. « Il faut faire vite pour ne pas être surpris. » « J’ai peur de faire souffrir ma mère. »

D’après Josy Kromer, c’est le conflit du troisième cerf : un homme redoute d’être quitté par sa partenaire. C’est le cerf qui féconde rapidement une biche pendant que deux autres cerfs sont en train de se battre. « Je me sens dominé, je n’ai pas droit de faire l’amour. »

Faire l’amour à la sauvette. Stress, émotion (mémoire de danger). Qui est le mâle dominant ? À qui pense la femme, a-t-elle fait son deuil du précédent ? « Je ne peux pas avoir un rapport sexuel car je suis dans un climat de grand stress. » « Je n’ai pas le droit. »

Conflit du taurillon qui ne peut pas attraper la grande femelle.

Réactivation permanente de la dévalorisation de l’acte sexuel (auto-programmant).

Christian Flèche