En chaque être humain, le langage l’engage

Ecole de décodage biologique de Christian Flèche

Point pédagogique : en chaque être humain, le langage l’engage

– les prédicats

Le prédicat est un mot ou un groupe de mots apparemment mal contextualisé.

Exemple : « Je mange tes mots ». Apparemment, car en réalité, cet interlocuteur est au restaurant ou il est cuisinier, sa conscience biologique est, en effet, dans son estomac. Le prédicat nous informe du lieu biologique où se trouve notre interlocuteur. C’est ainsi que, depuis de nombreuses années, j’ai observé combien notre manière de parler est reliée de façon intime à nos cellules : nous parlons avec nos organes, nos poumons, nos intestins, notre pancréas, etc.

Une patiente utilise des termes ovariens pour parler de ses difficultés : « J’ai PERDU le meilleur de mon mari ». C’est comme si son inconscient, c’est à dire sa conscience biologique, se trouvait très précisément au niveau des ovaires. « C’est inconcevable ! », me dit une femme qui se trouve avoir également des pathologies d’ovaires, organes de la conception.

Cette façon d’entendre, de décoder, accélère de façon efficace la consultation thérapeutique. Parfois, cela est dit de façon dissimulée, phonétique :

« Je veux me mettre au vert (ovaire) ». La PNL a déjà depuis longtemps découvert l’aspect sensoriel du langage, c’est-à-dire visuel, auditif, tactile, olfactif, gustatif. Elle confond malheureusement le tactile et ce qu’elle appelle de façon erronée kinesthésique. Elle a remarqué que certains termes du langage n’étaient pas sensoriels : « cela m’a brassé », « j’en suis tout anéanti », « je suis énervé », « cela m’a beaucoup touché », etc. Ces termes-là, elle les place dans un grand sac qu’elle nomme : kinesthésique.

Cette belle intuition, je la subdivise en deux groupes : les prédicats tactiles et les prédicats organiques.

Voici quelques exemples de prédicats tactiles :

« Cela m’a beaucoup touché»,

« Tes propos caressent mon âme »,

« C’est une personne de contact ».

Et maintenant, des exemples de prédicats organiques :

« Cela m’a brassé » : les bras ou le côlon,

« Anéanti, perdu, je suis sans repères » : le rein,

« Je suis énervé » : les nerfs.

Pouvoir entendre cela, le reconnaître chez nos patients, est capital. Cela nous permet de supposer où est leur conscience biologique, leur inconscient. Et de deviner ce qu’il est nécessaire de travailler en priorité, où se trouve la blessure.

Exemple d’un courriel reçu, émanant d’un malade :

« Un court courriel auquel j’espère que vous aurez le temps de répondre. La correspondance émotion – organe est claire pour moi. J’ai acheté votre livre dans l’espoir d’y trouver une aide à me débarrasser d’hémorroïdes. Je n’y ai rien trouvé à ce sujet. Serait-ce une manifestation de guérison comme me l’a suggéré ma thérapeute ?

Dans l’espoir que vous m’ouvriez une porte pour me soulager de cette gêne,

cordialement. M. X »