« Toute maladie requiert une présence médicale. Seul un médecin est habilité pour diagnostiquer, traiter et suivre l’évolution de ces symptômes, bien évidemment. »
Il ne s’agit pas de ma part d’une formule polie et hypocrite mais d’une vraie recommandation. Trop de thérapeutes aujourd’hui jouent aux apprentis sorciers, règlent inconsciemment leur relation à l’autorité, au père… Tous ces rebelles mettent leurs patients en danger. En se croyant bien intentionnés, ils oublient que la médecine, même si elle a ses limites, a ses compétences dont il ne faut priver personne.
Un des pièges du thérapeute est de croire en la toute-puissance : la sienne, celle du patient, celle de l’inconscient…
Pourtant, les faits montrent qu’aucune approche thérapeutique au monde ne guérit tout le monde de tout et tout le temps. La complémentarité, l’ouverture, l’intelligence mises en commun, offrent plus de chances de guérison que n’importe quelle démarche isolée.
La thérapie ? Respect et flexibilité
Ce qui compte durant la thérapie en décodage c’est le symptôme. Nous nous appuyons sur le symptôme pour proposer un décodage. Mais si « ça ne parle pas » à la personne, insister ne servirait à rien. Le thérapeute se trouve toujours face à la complexité de l’humain. Il lui appartient d’être infiniment prudent au moment où i l propose un décodage.
Soyez toujours vigilant aux réactions du patient, réactions émotionnelles.
La confiance dans la médecine
Tout ce que vous lisez dans ses ouvrages ne peut en aucun cas prétendre remplacer la relation humaine, les soins et l’écoute professionnelle d’un docteur en médecine. Ce qui est écrit n’est qu’un ensemble d’observations ayant pour but d’orienter votre attention sur le message possible de la maladie conjointement à la prise en charge compétente par ces femmes et ces hommes, médecins, qui ont fait voeu de soulager les souffrances de leurs semblables avec tout leur art, art qui est en constante évolution.
C. Flèche