Décodage biologique – La peau

Dermatologie

Généralités

« Qui ne souhaiterait pouvoir habiter un palais tempéré, offrant une protection efficace contre les intempéries et contre l’invasion des microbes et autres visiteurs importuns ? Comble de bien-être, qui ne voudrait emmener en tous lieux ce confort avec soi, avec l’assurance que toute pièce défectueuse ou usée serait automatiquement réparée ou remplacée ? Bien que nous n’y prêtions guère attention, nous vivons tous dans pareille enveloppe : notre peau. »

J.-P. Lopart

En effet, la peau est constamment occupée à assurer notre bien-être ! La peau n’est pas une enveloppe passive, un sac, c’est un organe à part entière capable de sentir, de ressentir, de changer, de s’adapter, de décider en lien avec « le tout », c’est-à-dire le reste de notre corps…

Conflictologie

Localisation

Voici quelques exemples qui ont été évoqués par des patients :

peau : contact social.

muqueuse : contact intime (un exemple en est l’herpès, il se situe souvent à la limite de la peau et d’une muqueuse, il s’agit là d’une séparation semi-intime, comme par exemple avec sa fiancée : c’est une relation à la fois sociale et intime).

cuir chevelu : tempérament anxieux ; vouloir être vu et avoir peur de l’être, vouloir rester caché.

conduit auditif : se sentir séparé-e de la voix de quelqu’un ; séparation d’avec ce que l’on est vraiment ; on ne s’écoute plus.

bouche : conflit du bisou : « ma fiancée ne viendra plus », ou encore en lien avec la nourriture ou la parole « je suis séropositif. Si je le dis à ma mère, je la tue ».

– lèvre fendue au milieu : la mère, autoritaire, coupe la parole.

– paupières : liées aux regards.

visage : séparation du type identitaire, « perdre la face ».

plis du coude : personnalités timides ayant du mal à entrer en contact avec le père, la société, à se déployer.

poignet : face antérieure : sentiment d’être dominé-e. Face postérieure du poignet et de la main : désir de dominer, avec désir sexuel ou un besoin difficile à réprimer.

pouce : problématique de séparation orale ; exemple : ne plus téter reste une plaie affective ouverte.

petit doigt : doigt de la communication secrète.

sein gauche pour une séparation mère/enfant.

sein droit pour une séparation conjoint / conjointe ou un autre être cher (pour une droitière).

ombilic : attachement très prolongé au passé foetal.

fesses : endroit intime, charnel.

raie des fesses : indécis, le cul entre deux chaises.

genou : conflit de soumission dans une séparation, « plier le genou », personnalités timides qui ont du mal à entrer en contact avec la soci été, à se déployer.

mollets sur la face externe : mon parent me colle aux basques.

pied : deuil non fait.

pieds, jambes : séparation mélangée au souhait d’aller vers la personne, etc.

membres supérieurs : reliés au père, inférieurs : à la mère.

ÉPIDERME

Conflit du bébé chat

Le bébé chat a besoin en permanence du contact à sa mère, il se sent ainsi rassuré. La tonalité centrale est : sociale.

CONFLIT DE SÉPARATION

Il existe trois grands types de conflit de séparation :

Séparation réelle mal vécue. Rupture de contact physique. Perte de contact avec la mère, le troupeau, la famille. Dans la nature, la perte de contact avec la famille ou le troupeau peut être fatale, c’est donc là un conflit très important ! Les plus graves et gros conflits sont avec la mère. Absence de contact = conflits mortels, car l’absence de contact veut dire la mort dans la nature (cf. bébé en couveuse qui pleure de terreur).

Peur d’être séparé, de rester seul.

Manque de communication.

Un enfant a le plus souvent un eczéma généralisé de tout le corps, après un conflit de séparation car il fonctionne dans la globalité. L’adulte aura plus facilement une pathologie localisée sur telle partie du corps : son ressenti est davantage nuancé, spécifique.

Pré-conflit : Ne pas être relié à soi -même .

Remarques : L’enfant a besoin de contact.

Lorsqu’une séparation dure plus de deux heures, les gènes DOC, dans le cerveau, baissent leur activité de croissance. Par contre, dès qu’il y a un contact, une présence pendant deux heures au moins, l’activité cérébrale est triplée. D’où la gravité des conflits de séparation, de perte de contact et de contacts non voulus. N’en déduisez pas que l’enfant, dans le cas d’une absence de deux heures, a l e cerveau qui ramollit complètement mais, en tout cas, il n’est pas stimulé dans sa croissance et dans la multiplication de ses synapses. C’est pour cela que les contacts par Internet, ou par correspondance, n’ont pas les mêmes conséquences cérébrales, biologiques que le contact direct, vivant et vivifiant avec une personne.

DERMATOLOGIE

Sens biologique de la localisation sur l’épiderme des conflits de séparation

Le toucher est chez l’homme le sens le plus développé. Les conflits de séparation sont intégrés biologiquement en terme de peau et, donc, vont donner des maladies de peau, d’épiderme. Chez les singes, les caresses ont pour rôle de calmer les tensions, d’éviter les conflits. Quelle est l’utilité de l’ulcération de la peau lors des conflits de séparation ? Qu’est-ce que la pathologie apporte à la physiologie, selon la phrase consacrée ? Exemple : Mlle X est italienne de naissance mais très bien implantée en France. Elle décide de partir un an pour le Mexique. Avant ce départ, elle retourne en Italie et en revient avec des desquamations de la plante des pieds telles qu’elle les pèle comme on pèlerait un oignon ! Le conflit de séparation suit un contact qui n’est plus. La plante du pied pour elle, est égale au contact avec ses racines, sa terre natale dont elle se sépare douloureusement. L’épiderme est composé de cellules mortes. L’épiderme n’est plus « nous », c’est du mort avec lequel nous sommes en contact pour nous permettre le contact avec le vivant. L’épiderme c’est le passé en nous qui touche le présent !

Prenons un autre exemple : le cal du travailleur manuel. Sur ses mains se forme de la corne, le temps nécessaire pour le protéger des brûlures dues à l’effort. C’est une protection locale, comme l’est le derme ! « Et lorsque je ne travaille plus, je n’ai plus besoin de protection, de cal, de corne, d’épiderme épaissi : je desquame à outrance, le cal disparaît. »

C’est là le sens biologique de la desquamation, des ulcérations, suite à un conflit de séparation = la disparition de ce lieu de contact, mémoire du lien entre moi et la pioche, moi et la terre des ancêtres, moi et les cordes de la guitare. Mais aussi la séparation d’avec les câlins de maman, les baisers de ma fiancée, etc.

Ainsi le conflit de séparation suit un deuil, une étape non acceptée. Vivre n’est pas tout satisfaire, mais accepter les frustrations, la perte du contact avec le « néné » de maman, le biberon, la maison lors d’un déménagement, une maman lors de la naissance du frère, la famille lors de la première rentrée scolaire, la poupée perdue, le vélo volé, la copine câline qui ne l’est plus, etc.

Par ailleurs, si je crée des micro-ulcères sur mon épiderme, je peux mieux sentir la chose d’avec laquelle je risque de perdre le contact.

C. Flèche