Fermez les yeux et connectez

Fermez vos yeux et connectez-vous à la première fois où vous avez initié votre formation en Biodécodage.

Et voyez, en face de vous : vous-même.

Comme si, vous étiez en face de vous, au moment de votre première initiation. Il y a un an, ou deux. Regardez cette femme, cet homme. Quelle différence y a-t-il entre cette personne et vous ?

La conscience. La croissance de la conscience.

Pour moi, ça c’est le plus beau cadeau de la vie. Respirez. Ouvrez les yeux. Respirez à nouveau. Fermez les yeux. Et maintenant allez à la rencontre de vous-mêmes. Dans un an. Dans deux ans. Rencontrez-vous dans le futur.

Quelle différence il y a entre vous aujourd’hui et vous dans le futur ?

La conscience. La croissance de la conscience.

Parce que pendant un an, deux ans, vous allez vivre des expériences. Vous n’allez pas vous mettre dans le congélateur. Bien que, à certaines heures de la journée, cela pourrait être bien. Mais vous allez vivre. Et qu’est-ce que vous allez vivre ? Des émotions. Vous allez grandir par des émotions. Quelle place allez-vous faire à vos émotions ? Quelle valeur allez-vous donner à vos émotions ?

Peut-il y avoir une expérience sans émotion ? Sans ressentir rien du tout ? Et, puisque cela est important pour vous, c’est important pour les autres. Alors, si vous comprenez l’essence du Biodécodage, vous allez changer votre relation avec tout le monde. Avec beaucoup plus de tolérance, plus d’écoute. Vous donnerez plus de place à l’émotion de l’autre, et moins de jugement. Ainsi, le Décodage peut être révolutionnaire. Subversif. Dangereux. En vous permettant d’être vous-mêmes.

Vous pouvez à nouveau respirer profondément et revenir dans cette pièce, en ouvrant les yeux.

Alors, bienvenus pour les prochaines expériences et émotions, à la rencontre de l’essence du Biodécodage.

En toutes choses, il y a l’esprit et la lettre. Donc, la lettre c’est la forme. La compréhension mentale. Et puis il y a la musique. Il y a aussi la poésie. Et qu’est-ce c’est que le Biodécodage ? C’est la poésie de la médecine. Vous êtes venus ici pour devenir des poètes. Quel est le cœur du poète ? L’émotion. Il n’y a pas de poésie sans émotion. Donc, une maladie, c’est une œuvre d’art, c’est une expression d’une émotion.

C’est révolutionnaire de voir les choses comme ça. C’est comme ça que je les vois. Et on va simplement changer l’œuvre d’art. On veut passer du diabète ou du cancer à autre chose. C’est pour ça que nous transformons l’œuvre d’art.

Donc, en toutes choses existent l’esprit et la lettre. Donc, dans les livres vous pouvez apprendre la lettre, mais l’esprit est plus important. Vous pouvez avoir des connaissances mentales du Biodécodage, et vous serez limités dans la relation. Devenez vraiment des poètes. Donc, il s’agit de sentir quelle est l’essence du Biodécodage. C’est la qualité de la relation. C’est l’écoute biologique. C’est une écoute respectueuse. C’est la créativité. C’est l’accueil. C’est tout ce que nous vous transmettons, avec les autres professeurs.

Donc, le plus grand cadeau qui soit c’est la conscience. Je n’ai pas dit l’intelligence. La conscience est beaucoup plus grande que l’intelligence. Nous limitons souvent notre conscience à notre intelligence. L’intelligence mentale. Mais, quand vous êtes amoureux, vous avez conscience que c’est plus large. Donc, la plupart des protocoles sont là pour ramener au corps. Notre conscience s’élargit à toutes les cellules de notre corps. Elle est plus large également que le présent. Notre conscience va aussi dans notre histoire, à nos programmes. Donc, on se rend compte que nos programmes ne commencent pas à notre vie aérienne, ils existent déjà dans la vie intra-utérine, dans l’espace de nos ancêtres. Ainsi donc notre conscience n’est pas seulement dans notre corps, mais également à l’extérieur de notre corps. Donc, en tant que thérapeutes vous pouvez devenir sensibles à cela, en développant votre cerveau droit. Et nous allons continuer à développer notre conscience, les uns par les autres.

Rappelez-vous quand vous avez commencé le Biodécodage. Vous n’étiez pas exactement les mêmes qu’aujourd’hui. Et demain vous ne serez pas les mêmes qu’aujourd’hui.

Ça, c’est le premier cadeau. Le deuxième, c’est la gratitude.

Quand on fait un présent à quelqu’un, l’autre le remercie. Donc, pendant votre formation vous avez appris la gratitude.

Merci à la maladie.

Merci aux émotions.

Merci à vos organes.

Merci à votre inconscient.

Merci à vos ancêtres.

Merci aux formateurs.

Et puis les personnes avec qui vous avez fait les protocoles.

C’est important, la gratitude, non ? Ça, c’est quelque chose de révolutionnaire, si vous comprenez ce que c’est que la gratitude. La plupart du temps, nous disons « merci » quand cela nous fait du bien dans le moment. Mais, est-ce que c’est totalement juste ? Je ne crois pas. Le drogué qui se met de l’héroïne dans le sang, ça lui fait du bien sur le moment. Donc, il peut dire « merci » à la drogue. Mais la drogue le tue. Et si quelqu’un l’empêche de se droguer, il ne va pas le remercier. Mais il lui dira merci dix ans ou vingt ans après. Donc, rarement nous disons « merci » à la maladie, ou à la colère, ou aux voisins qui font du bruit, ou au mari qui vous trompe, ou à vos parents qui vous crient dessus. Et pourtant, la gratitude libère beaucoup d’énergie, au-delà du rationnel. Donc, pour l’avenir je suis là pour chacune et chacun d’entre vous, afin de compléter vos apprentissages. Vous avez appris des tas de choses. Mais, comment bien organiser cela ? Comment l’unifier dans une séance de consultation ? Et puis, est-ce que chaque thème est totalement clair ? Est-ce que vous avez bien compris le sens biologique des douleurs ? Les quatre étages sont-ils clairs ? La balance hormonale ? Par exemple, si vous rencontrez une femme ambidextre, qui est ménopausée, qui est homosexuelle, et qui a un cancer au sein gauche, quel est le conflit ? [Rires]

Quelqu’un a commencé à avoir mal à la tête ?

Donc, le sens de notre rencontre n’est pas une punition, c’est tout le contraire de ça. Ce qui m’intéresse c’est de vous aider en ce que vous ne savez pas. Si vous saviez tout, en ce moment-là vous seriez directeurs d’une école de Biodécodage, et encore je n’en suis pas sûr ; lorsque nous nous rencontrons avec Jean-Guillaume, Pierre, Mirella, Annie, …, nous gérons les différentes écoles internationales, et il y a toujours un moment, également, de théorie. Il y en a toujours un qui dit « est-ce que tu peux me repréciser ça ? J’ai un doute sur ce détail. » Donc, on n’a pas besoin de tout savoir, mais on a besoin de savoir que nous ne savons pas tout. Ça s’appelle l’humilité, et comme ça nous ne sommes pas dangereux. Un qui croit tout savoir, c’est quelqu’un de psycho-rigide. On rencontre cela chez les paranoïaques.

Merci et gratitude !